RIPRComprendre l’article 328 de la RIPR : Statut de résident permanent et permis de retour

Comprendre l’article 328 de la RIPR : Statut de résident permanent et permis de retour


Introduction

L’article 328 du Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés (RIPR) clarifie les droits des résidents permanents et des titulaires de permis de retour pour résident permanent après l’entrée en vigueur de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR). Il met l’accent sur la conservation du statut de résident permanent et l’impact des périodes passées hors du Canada sur l’obligation de résidence, en particulier pour les détenteurs de permis de retour.

Dans cet article, nous décomposerons les différentes dispositions, fournirons des exemples pratiques et expliquerons ce que ces règles signifient pour les résidents permanents concernés.


Explication des dispositions de l’article 328 de la RIPR

1. Conservation du statut de résident permanent (paragraphe 1)

Une personne qui détenait le statut de résident permanent avant l’entrée en vigueur de l’article 328 conserve ce statut sous la LIPR.

Points clés :

  • Aucune réévaluation de leur statut n’est requise en raison du changement de législation.
  • Cela garantit une transition harmonieuse entre l’ancienne loi et la LIPR.

Exemple : Une personne ayant obtenu le statut de résident permanent en 1999 conserve ce statut sous la LIPR même après l’entrée en vigueur de cette dernière en 2002.


2. Reconnaissance des périodes passées hors du Canada avec un permis de retour (paragraphe 2)

Pour les résidents permanents titulaires d’un permis de retour, toute période passée hors du Canada au cours des cinq années précédant l’entrée en vigueur de l’article est réputée comme passée au Canada.

Points clés :

  • Cela aide à respecter l’obligation de résidence prévue à l’article 28 de la LIPR (qui exige de passer au moins 730 jours sur une période de 5 ans au Canada).
  • Cette règle est rétroactive pour les périodes antérieures à l’entrée en vigueur de la LIPR.

Exemple : Un résident permanent qui a passé trois années à l’étranger entre 1997 et 2002, mais possédait un permis de retour, voit ces trois années comptabilisées comme du temps passé au Canada pour satisfaire à l’obligation de résidence.


3. Reconnaissance des périodes futures (paragraphe 3)

Pour les résidents permanents titulaires d’un permis de retour, les périodes passées hors du Canada au cours des deux années suivant l’entrée en vigueur de l’article sont également réputées comme passées au Canada.

Points clés :

  • Cela offre une flexibilité supplémentaire aux détenteurs de permis de retour pendant la transition vers la LIPR.
  • Les périodes doivent être incluses dans la période quinquennale définie à l’article 28 de la LIPR.

Exemple : Un résident permanent qui quitte le Canada en 2003 avec un permis de retour peut passer deux années à l’étranger jusqu’en 2005, tout en maintenant son statut et en respectant l’obligation de résidence.


Impact pratique de l’article 328 de la RIPR

1. Protection du statut de résident permanent

Cet article protège les droits des résidents permanents qui se conformaient à l’ancienne loi, même si leurs circonstances auraient pu poser problème sous la LIPR.

2. Flexibilité pour les titulaires de permis de retour

Les détenteurs de permis de retour bénéficient d’un avantage significatif, car leurs périodes d’absence sont comptabilisées comme du temps passé au Canada, réduisant ainsi le risque de perdre leur statut.

3. Harmonisation des règles

La règle garantit une transition fluide entre les deux régimes législatifs, offrant des garanties aux résidents permanents qui auraient pu être affectés par des changements dans l’évaluation de l’obligation de résidence.


Exemples pratiques d’application de l’article 328

1. Transition harmonieuse pour un résident permanent

Un individu qui réside au Canada depuis 2000 avec de courtes absences à l’étranger conserve son statut sans impact négatif après l’entrée en vigueur de la LIPR en 2002.

2. Avantage pour un titulaire de permis de retour

Un résident permanent ayant passé quatre années à l’étranger entre 1998 et 2002 pour des raisons professionnelles tout en possédant un permis de retour voit ces années comptabilisées comme du temps passé au Canada, préservant ainsi son statut.

3. Planification pour les deux années suivant 2002

Un résident permanent prévoyant de vivre à l’étranger entre 2003 et 2005 pour des raisons familiales peut utiliser cette disposition pour maintenir son statut tout en respectant les exigences de résidence.


Conseils pour respecter les obligations de résidence sous la LIPR

1. Conservez une documentation claire
Gardez des preuves solides de votre statut, comme des copies de permis de retour, des billets d’avion et des preuves de travail ou de résidence à l’étranger.

2. Respectez les délais
Assurez-vous que vos périodes d’absence sont conformes à l’obligation de résidence sur une période de 5 ans.

3. Consultez un professionnel en immigration
Un avocat ou un consultant réglementé peut vous aider à comprendre les implications de votre situation et à protéger votre statut.

4. Renouvelez vos documents à temps
Pour les titulaires de permis de retour, veillez à renouveler vos permis et à respecter toutes les conditions associées.


Questions fréquentes (FAQ)

1. Qu’est-ce qu’un permis de retour pour résident permanent ?
Un permis délivré à un résident permanent pour justifier une absence prolongée du Canada, souvent pour des raisons professionnelles ou familiales.

2. Combien de temps un résident permanent peut-il rester à l’étranger ?
La LIPR exige que les résidents permanents passent au moins 730 jours (2 ans) sur une période de 5 ans au Canada.

3. Que se passe-t-il si je ne respecte pas l’obligation de résidence ?
Vous pourriez perdre votre statut de résident permanent, mais des exceptions ou des recours existent selon les circonstances.

4. Puis-je demander un permis de retour après mon départ ?
Oui, mais il est préférable de le faire avant de quitter le Canada pour éviter des complications à votre retour.

5. Les périodes passées à l’étranger comptent-elles toujours comme du temps passé au Canada ?
Non, sauf si vous êtes titulaire d’un permis de retour ou si vous répondez à certaines exceptions prévues par la LIPR.

6. Que faire si mon statut est remis en question ?
Consultez un expert en immigration pour contester ou clarifier votre situation.


Conclusion

L’article 328 de la RIPR offre des garanties importantes pour les résidents permanents et les titulaires de permis de retour pendant la transition vers la LIPR. En comprenant vos droits et obligations, vous pouvez protéger votre statut tout en respectant les exigences légales. Si vous êtes concerné par ces règles, assurez-vous de garder une trace claire de vos absences et consultez un expert si nécessaire.

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